Le développement durable est une réalité qui influence la manière dont les entreprises conçoivent, construisent et exploitent. Avec la volonté du Canada de parvenir à des émissions nettes nulles, l'évolution des codes du bâtiment et les demandes croissantes des clients pour des espaces plus verts et plus efficaces, la pression est forte pour réaliser des projets qui répondent à ces attentes. 

Mais voici le défi : les technologies promettant de faciliter cette tâche abondent. 

Naviguer dans le paysage complexe des technologies durables 

Chaque année, de nouveaux outils apparaissent, prétendant optimiser les flux de travail, automatiser les rapports sur le développement durable et rendre les bâtiments plus efficaces sur le plan énergétique. Mais comment faire la part des choses et décider ce qui vaut vraiment la peine d'être adopté ? 

Il est facile d'avoir l'impression d'avoir besoin de tout - modélisation pilotée par l'IA, suivi des données en temps réel, rapports de conformité automatisés, collaboration infonuagique. Mais en réalité, un trop grand nombre d'outils déconnectés les uns des autres risque de vous ralentir, plutôt que de vous faire gagner du temps. 

Comment les entreprises de l'AECO réalisent des investissements technologiques plus intelligents 

1. Définir les objectifs dès le départ 

Les entreprises les plus performantes identifient d'abord leurs plus grands défis en matière de développement durable. Les bilans carbone prennent-ils trop de temps ? Les équipes de conception ont-elles besoin d'une meilleure modélisation énergétique en amont ? La mise en conformité avec les nouvelles réglementations vous paraît-elle insurmontable ? Trouvez le point de friction, puis investissez en conséquence. 

2. Donner la priorité à la prise de décision en amont 

L'une des plus grandes inefficacités du secteur AECO est de faire de la durabilité une réflexion après coup. De nombreuses entreprises continuent de concevoir d'abord, puis d'essayer ensuite de mettre en place des mesures de durabilité, ce qui entraîne souvent une augmentation des coûts et un gaspillage de matériaux. 

Une approche plus intelligente ? Des outils comme Autodesk Forma offrent des informations environnementales en temps réel dès le début du processus de conception, de sorte que les projets sont optimisés dès le départ, évitant ainsi des corrections coûteuses à mi-parcours. 

3. Assurer la conformité sans complexité administrative 

Avec l'évolution du Code national du bâtiment du Canada et l'application de normes environnementales plus strictes par des villes comme Toronto et Vancouver, les entreprises ont besoin d'un moyen efficace de suivre et de rendre compte de l'impact carbone. 

Les outils d'automatisation tels que OneClick LCA simplifient les évaluations du cycle de vie (ACV), aidant les entreprises à respecter les normes LEED, Zero Carbon Building et les objectifs ESG, sans nécessiter des heures de travail manuel. 

4. Privilégier des solutions compatibles et connectées 

L'un des facteurs les plus négligés dans l'adoption des technologies est la question de savoir si les outils s'intègrent réellement dans les flux de travail existants. La dernière chose dont vous avez besoin, c'est d'une autre plateforme cloisonnée qui ne communique pas avec vos outils de conception, de gestion de projet ou de génération de rapports. 

Les entreprises intelligentes choisissent des solutions qui se connectent de manière transparente, éliminant ainsi la double saisie de données et les ajustements manuels. 

5. Expérimenter d’abord, déployer ensuite 

Les meilleurs investissements commencent à petite échelle. Les entreprises qui réussissent vraiment dans l’adoption des technologies ne déploient pas de nouveaux outils sur l'ensemble de leurs activités du jour au lendemain : elles les mettent à l’essai sur quelques projets, en mesurent les retombées et affinent leur approche avant de passer à une mise en œuvre à plus grande échelle. 

L’essentiel : ne pas simplement suivre, mais garder une longueur d’avance 

Les entreprises pionnières en matière d'AECO durable ne se contentent pas de réagir aux nouvelles normes, elles les anticipent. Elles utilisent la technologie non seulement comme un outil de conformité, mais aussi comme un avantage stratégique pour créer des bâtiments plus efficaces, plus rentables et plus résilients. 

Au bout du compte, il ne s’agit pas simplement de suivre les tendances, mais de faire des choix plus judicieux et réfléchis, qui contribueront à façonner l’environnement bâti des prochaines années.  

Quelle est votre approche pour investir dans la bonne technologie au service de la durabilité ? Discutons-en.